Dimanche.
Ca y est c'est vraiment fini et j'ai encore du mal à le réaliser. Je suis allée chercher mes affaires aujourd'hui. Evidemment je n'avais pas très envie. J'étais triste. En plus juste avant de partir j'ai retrouvé par hasard quelques lettres qu'il m'avait écrite lorsqu'il habitait encore à Caen. Des lettres pleines de sentiments, que j'avais oublié.
Il a fait très beau et bon, je ne sais pas si c'est le hasard mais ça rendait la chose plus agréable, rien que ça. J'ai pris mon temps pour arriver jusqu'à chez lui, j'aurai pu rouler des heures sous ce soleil. Je me suis garée pas tout près parce qu'il n'y avait pas de place. Quand je suis arrivée à sa porte, j'ai enfin pleuré, je n'ai pas pu faire autrement. Il m'a prit dans ses bras, je ne voulais plus le lâcher, je l'embrassais dans le cou, sur les joues... partout et je pleurais. Il me chuchotait d'arrêter. Ca a duré un moment. Je l'ai "respiré" tout ce que j'ai pu pour garder en mémoire son odeur, la texture de sa peau que je connais par cœur mais que j'ai peur d'oublier. Je le trouvais plus beau que jamais (...)
J'ai mis mes affaires dans les sacs, on a fait plusieurs voyages pour descendre le tout dans l'entrée. Je suis allée chercher ma voiture et je me suis garée devant l'immeuble pour la charger. Je l'ai serré une dernière fois dans mes bras. Il pleurait un peu. Moi beaucoup. Je lui ai dis qu'il allait me manquer, il m'a répondu que moi aussi j'allais lui manquer c'était sur. Je suis repartie sous ce magnifique soleil. Là encore j'aurai roulé des heures pour ne pas rentrer. J'ai déchargé la voiture et laissé tout en vrac dans ma chambre. J'ai pris un cachet pour m'endormir et pour ne plus penser. J'ai dormis. A mon réveil je lui ai envoyé un texto lui disant que je n'avais pas osé lui dire que je l'aime tellement et qu'il est la personne la plus précieuse pour moi. Des trucs qui servent à rien quoi et qu'il sait déjà... J'ai une folle envie de l'appeler pour rien, je n'ai rien à lui dire sauf qu'il me manque terriblement...