Samedi 23 février 2008 23:50


mon amour m'a baisé, mon cœur est brisé. mon air triste, mon âme sœur.
mon amour a biaisé, sa robe est froissée mon âme pleure, sa police.
ce fut un plaisir, plaisir d'offrir.

mais j'ai mal au ventre, et j'entends vos voix. j'étais pas de la trempe, je faisais pas le poids.
on est tous passés par là.

mon amour m'a blessé, mon cœur est percé. quand bien même je m'en sors.
mon amour m'a heurté, mon heure a sonnée. la lune est pleine, la mer morte.
ce fut un plaisir, plaisir d'offrir.

mais j'ai mal au ventre, et j'entends vos voix. les chansons ça s'invente, mais la vie on peut pas.
mais j'ai mal au ventre, et j'entends vos voix. mon passé me tourmente, de futur, j'en veux pas.
on est tous passés par là.

mon amour m'a baisé,
on est tous passés par là.
le masque est tombé,
on est tous passés par là.
mon amour m'a baisé,
on est tous passés par là...

Lundi 18 février 2008 23:25




Notre petite maison n'a pas tenu, elle s'est écroulée. Je suis restée à l'intérieur pendant de longs jours à attendre, à espérer que sa ruine cesse. J'espérais que nous la reconstruisions... J'ai eu mal au ventre de la voir ainsi se laisser pourrir par la moisissure extérieure. J'ai souffert de la voir se délabrer sous mes yeux, impuissante. Enfin lorsqu'elle est tombée je n'étais plus à l'intérieur mais juste à côté, je suis sortie à temps pour me protéger. Maintenant il ne reste plus qu'une image de cette petite maison qui n'a pas passée la 5ème année.. Une image que je regarde avec tristesse et regrets. Une image indélébile qui fait partie de moi. de nous.

Lundi 11 février 2008 22:22




J'ai fais comme Julie, sur mon téléphone portable j'ai collé un morceau de papier sur lequel il est écrit :
"ne pas appeler martin"

Samedi 2 février 2008 14:57




C'est une petite maison que nous avons construite peu à peu . Chaque jour nous avons ajouté une pierre à l'édifice, liée avec les autres par du ciment de sentiments. Mais ce n'est pas une maison que l'on commence par le bas et que l'on fini par le toit. Non c'est le contraire, les pierres que l'on rajoute sont celles d'en bas pour que la maison grandisse au fur et à mesure et qu'elle s'allonge avec le temps. Pendant toutes ces années nous avons empilé ces petites pierres les unes sur les autres pour construire quelque chose de solide pour affronter les pires tempêtes.
Aujourd'hui je la sens branlante, fragile. Un des côtés de cette bâtisse à laquelle on tient tant s'affaisse, se courbe. Au départ c'est presque invisible, puis petit à petit ça s'amplifie. J'ai peur que notre petite maison s'écroule et moi avec.

Vendredi 1er février 2008 1:15






Il est presque une heure du matin et il n'est toujours pas rentré.
La bougie parfumée à la framboise et au thym s'est totalement consumée,
il ne reste rien.
(J'aime le bruit de l'allumette qui craque)
Je l'attends.
Alors qu'il serait plus sage de dormir, parce que comme beaucoup de fois ces temps-ci je risque de ne pas trouver la force de me lever et d'arriver que pour le cours de l'après-midi.
Je l'attends.
Je ne me doute de rien.
Je lui fais confiance.
Même si hier il m'a dit qu'il ne savait plus pour plein de choses...
dont moi.

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