Lundi 26 novembre 2007 19:51


inquiétude
n.f. Trouble, état pénible causé par la crainte, l'appréhension d'un danger; tourment, souci.





C'est le mot qu'utilise ma chère Marie-Hélène* pour faire la synthèse de ce que je ressens depuis mon enfance.
C'est le mot qu'a posé aujourd'hui une des formatrices de mon école pour résumé mes petits tracas.
Je suis inquiète de mon inquiètude.

*Marie-Hélène c'est la psy, bien sur je ne l'appelle pas par son prénom, je ne l'appelle pas tout court. Je ne lui dis ni "bonjour docteur" ni "bonjour madame", juste "bonjour". Et même quand j'en parle je dis : ma psy. Alors Marie-Hélène ça sera entre nous, juste ici. Attention je contrôlerai si vous avez suivi.arf!

Lundi 26 novembre 2007 1:09







        23.    Il y avait des gens partout. On a cru qu'on ne pourrait pas monter dans le train.
deux gentilles dames se sont serrées pour me faire une petite place. Je ne voulais pas mais elles ont insisté. En effet nous étions serrées.

        24.   Un petit bout de sa famille était réunie pour lui. On fêtait le Master2MentionTrèsBien. Il y avait des bougies, des petits fours fait maison et du champagne. J'ai bu du jus de fruit et comme la veille j'étais un peu serrée sur le canapé.
au milieu de la soirée je fermais les yeux. J'avais l'impression de ne rien comprendre à ces conversations de grandes personnes. Je me sentais petite, même à 25 ans.

Vendredi 23 novembre 2007 18:55


Vendredi.
J'vais pas super. C'est un bric à brac dans ma tête.
La photo en dessous c'est cet été en Corse.
J'me baladais en nuisette petit bateau et c'était drôlement
chouette.

























Mardi 20 novembre 2007 0:15




J'ai l'impression de devenir folle. La chambre 17 du 7éme étage m'étouffe. Je suis coincée entre quatre murs laiteux. A cause de la grève qui s'éternise je n'arrive plus à rentrer chez moi, enfin chez mes parents, enfin vous savez... Je veux mes bottes, mes gants et d'autres affaires...
Je suis insupportable, je déteste, j'aime, je n'aime plus.

Dimanche 18 novembre 2007 22:41

J'ai fait le plan de trajet pour maman. Bientôt et à contre cœur elle part travailler à la Défense. Mon Amoureux écoute un match de rugby comme dans l'ancien temps lorsque la télévision n'existait pas. Vous savez mon Amoureux et moi ont s'est disputé ce soir. Tous les amoureux se disputent, mais nous c'est rare. Même si c'était il y a quelques heures et que depuis ont s'est pris dans les bras et bien je sens encore du chagrin pas loin. Juste là. Et si une minuscule petite chose venait me contrarier je crois bien que de grosses gouttes salées rouleraient sur mes joues. L'inconvénient lorsque sa maison tient dans une seule pièce, c'est qu'on ne peut pas aller s'isoler dans une autre pour se calmer.

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